Les nuits sont emplies de vous,
Comme mes jours sont nostalgiques.
Vos visages ne vieillissent pas.
Je vous contemple avec tristesse
Car je sais que vous serez flous
A mon réveil, souvenirs mécaniques
D’un songe qui m’a uni encore une fois
A vous qui, en moi, vivez sans cesse.
Vous êtes là
Encore et toujours.
Vous êtes là
A m’entourer d’amour.
Dix, vingt, voire bientôt trente ans
Mais vous êtes vivants par Morphée.
Je vous côtoie même les yeux fermés
Comme si nous étions au présent.
J’aimerais continuer à vous voir souvent !
Ces instants avec vous sont une bouée
Pour survivre sans vous pour me pousser.
Vous me manquez chers grands-parents.