Je suis devenu l’accroc que tu vois,
Un accroc à ton célibat,
Un anicroche sur ton chemin,
Une vie qui s’accroche à ta main.
Je ne te quitte plus des yeux,
De peur que tu n’ailles au mieux,
Mieux que moi, nouveau né
Dans ton univers animé.
J’ai le cœur à la chamade,
Agissant comme un malade,
Qui se chamaille à ma raison
En attendant une guérison.
Dans mon monde il n’y a
Plus que toi,
Rien que toi
Et, ça va de soi,
Tous les émois
Et pas que de joie.
Dans mon monde il n’y a
Rien que toi.
Mes mains ne veulent te lâcher
Dans la nature quitte à fâcher
Ta liberté. Elles caressent
L’espoir de te tenir en laisse.
Mon cœur bat sans relâche
De peur qu’il ne se lâche.
Ma raison est bien trop fragile
Et se laisse aller, docile.