Au placard les espoirs

Dévore ma peau, j’te dis !

Goûte ma chair de poule

D’aimer n’est pas maladie,

N’écoute pas cette foule

Ce sont des singes savants

Qui ne savent rien de toi,

De tes fantasmes émouvants

Ou de la Nature et ses lois.

Bois mes paroles, apôtre

En devenir de mes nuits

Qui deviendrons nôtres.

Jamais l’Amour ne nuit.

Tu n’as aucune raison de laisser

Au placard tes espoirs.

Tu as toutes les raisons d’enlacer

Avant de nouveau choir.

Les mots vont sortir en fontaine

Quand tu vas comprendre

Que tu te moques de leur haine

Car ta vie n’est pas à vendre.

Explore ton cœur naissant.

Il va te dire de conquérir

Des terres sans médisants,

Je suis prêt à tout t’offrir.

Arrête de mimer tes vieux

Dans de tristes incantations

Bien loin de ce que tu veux,

Loin de tes vraies passions.

Dernier vol

Bonjour,

J’ai décidé de participer à un concours organisé par Lire Magazine et Librinova. J’ai donc soumis un texte que je trouve le plus intense et le plus abouti parmi ceux écris dernièrement. Vous pouvez la lire ici.

N’hésitez pas à la lire, dire si vous avez aimé et partager dans ce cas auprès de vos amis. J’en serais ravi. N’hésitez pas aussi à me communiquer votre avis. J’en serais enchanté.

Bonne lecture à vous et à bientôt

Yann Vénète

Supplicium sumo

Ecrit aux milieux des années 90, il n’a pas pris une ride.

Tout le monde attend la fin un jour,
Tout le monde joue les sourds,
La Terre tourne comme ça.
Personne ne la guérira.
Des êtres par milliers
S’amusent à s’amuser,
A la tuer.
Où es tu petite poupée ?
Où vis tu mon parfum caché ?
Mais que t’est-il arrivé ?
Le monde tourne en cadence,
On ne mesure aucune conséquence.
Où gardes-tu ton sourire, profond miroir ?
Vas-tu me laisser avec le désespoir ?
Mon corps s’abandonne à la pourriture,
A l’exercice de l’usure.
Les fenêtres sont fermées,
Les jeux sont joués,
La Terre se met à trembler,
La théorie humaine est tuée.
Où me conduis-tu belle enfant ?
Où est la clef des champs ?
Garderas-tu ton secret ?
La vie repose en paix.
Supplicium sumo,
Les hommes ne sont pas beaux.

Apolline

Poème écrit lorsque j’avais 14 ans (1990). Je suis retombé dessus et je lui trouve un charme fou et désuet.

L’espace lointain
Découvre tes yeux
Remplis d’or et de bleu.
Ton sourire éphémère
N’est pas de coin
Mais grand ouvert
Comme le gouffre du
Paradis perdu.
Je suis cette étoile
Qui est dans la toile
Du bonheur épanoui
D’un ciel bleu fleuri,
Par ta beauté
Qui ouvres les haies
De la solitude
Et les temps rudes
Qui nous séparent
Des années lumières,
Apolline la fière.

Bienvenu.e.s chez moi!

Avec l’aide des Editions Maïa, mon premier roman va bientôt sortir. Je profite donc de cette occasion pour partager avec vous certaines de mes œuvres. Vous trouverez des extraits de “Des papillons dans le ventre” mais aussi d’autres œuvres écrites.

Alors j’espère que vous apprécierez ces petites histoires autant que j’ai aimé les écrire.