Arrête d’affoler ma fragile raison !
J’ai du mal à prendre conscience
A côté de toi, de tes exhalaisons
Qui font de l’amour une abondance.
Arrête d’atténuer mon for intérieur !
Je succombe à tes mots ensorcelés.
Je découvre avec toi mon impudeur
Tant que mon cœur n’est pas morcelé.
Il a fallu que nous nous étreignons
Dans de beaux draps,
Comme si s’aimer aller de soi.
Il a fallu que nous nous imprégnions
D’un jeu qui prendra
Toute mon âme ! Et bien soit !
Continue à pénétrer mon avenir
Et agrandir les pièces poussiéreuses
Qui compose ma vie de martyr.
Je cède à cette fièvre impérieuse.
Il a fallu que nous nous étreignons
Dans de beaux draps,
Comme si s’aimer aller de soi.
Je veux qu’enfin nous enchainions
Nos avenirs à ton aura,
Car j’ai décidé d’être ta proie.