Toujours là

Les nuits sont emplies de vous,
Comme mes jours sont nostalgiques.
Vos visages ne vieillissent pas.
Je vous contemple avec tristesse

Car je sais que vous serez flous
A mon réveil, souvenirs mécaniques
D’un songe qui m’a uni encore une fois
A vous qui, en moi, vivez sans cesse.

Vous êtes là
Encore et toujours.
Vous êtes là
A m’entourer d’amour.
Dix, vingt, voire bientôt trente ans
Mais vous êtes vivants par Morphée.
Je vous côtoie même les yeux fermés
Comme si nous étions au présent.

J’aimerais continuer à vous voir souvent !
Ces instants avec vous sont une bouée
Pour survivre sans vous pour me pousser.
Vous me manquez chers grands-parents.

Les aux-revoirs

D’un grand signe de main,
Tout s’efface, il n’y a plus rien,
Plus rien, plus de lendemain,
Même pas une chanson, un refrain.

D’un grand signe de main
Tout s’en va, tout s’écroule.
Tout est mort, inhumain.
Tout s’en va, mais la terre roule.

Elle roule inexorablement,
Avec le temps, les hommes,
Les cœurs et les écroulements
Les hommes et les fantômes.

Tout n’est que décor,
Rien n’est fait durablement.
Le temps tue tout, sauf la mort.
Le temps tourne inexorablement.

Dans ma dernière prière
Je demanderai un cœur de pierre.