Les aux-revoirs

D’un grand signe de main,
Tout s’efface, il n’y a plus rien,
Plus rien, plus de lendemain,
Même pas une chanson, un refrain.

D’un grand signe de main
Tout s’en va, tout s’écroule.
Tout est mort, inhumain.
Tout s’en va, mais la terre roule.

Elle roule inexorablement,
Avec le temps, les hommes,
Les cœurs et les écroulements
Les hommes et les fantômes.

Tout n’est que décor,
Rien n’est fait durablement.
Le temps tue tout, sauf la mort.
Le temps tourne inexorablement.

Dans ma dernière prière
Je demanderai un cœur de pierre.