Ne perds pas de vue l’horizon !
Embrasse-le en toute saison,
Quelque soit la fièvre ou la raison
Qui t’amène pour chanter l’oraison.
Je sais qu’il est difficile d’avancer
Les pieds ensanglantés.
Il est plus aisé de vouloir laisser
Tout le monde planté.
Les millions de secondes déversent
Les joies et les peines.
Chaque larme qui, en nous, perce
Est une goutte vaine.
Alors traversons là avec panache,
Avec une pirouette
Pour conclure sans qu’on se fâche
Cette jolie petite fête.
J’ai envie de te crier qu’il faut aimer
Mourir sans lendemain.
Nous ne gagnons qu’à nous sublimer
Avant de finir le chemin.