Tandis que les ennuis pleuvent comme les cigales
Et que l’angoisse tambourine les cymbales,
Je regarde en souriant les vautours dans une danse
Faisant voler la fine poussière en abondance.
Alors même que le soleil brûle ma viande trop cuite
Sans se soucier de pouvoir écrire une suite
Dans la foulée, je dégouline de ce combatif bonheur
Qui irradie mes sens car je voir venir l’heure.
Ils ont beau lâcher les chevaux au galop sur les routes,
Retirer les lambeaux de moi en tas de croûtes,
Je n’en démords pas, j’avance surement, coute que coute,
Je file à pas lent vers ma destinée, sans doute.
Chaque petite goutte va te nourrir
Jusqu’à ce que, d’épuisement, en sourire,
J’épuise mes farces pour tenter de sauver
Tout ce qui peut l’être, car je l’ai rêvé.