Cocon

Le temps s’étire jusqu’aux murs
Pour ensuite rebondir à vive allure
Et ainsi nous gifler à contretemps
Et réveiller le besoin ici existant

De sortir de ce morne cercle vicieux :
Dormir, manger et travailler au mieux
Puis oublier le vide abyssal qui entoure
Notre vie de ses plus beaux atours.

L’espace se fige entre cette porte
Et ces murs telle une place forte
Où l’extérieur est un possible danger
Voire un rêve pour âmes dérangées.

La raison s’agrippe à un futur proche
Où au dehors vivent nos chers proches
Pour enfin les enlacer voire embrasser
Encore une fois sans jamais se lasser.

Je suis une bête croissante et tapie
Dans un cocon, qui va de mal en pis
Mais qui se transforme en papillon
Ou peut-être plutôt en mirmillon.