L’infernale attente

Je n’irai pas brûler des cierges
Pour la venue du Messie.
Je prierai les Dieux et les Vierges
Pour fuir sa suprématie.

Les palpitations m’enserrent
A rythme soutenu
Et mon cerveau à rien ne sert
Pour apaiser sa venue

Une aurore réchauffe mon âme
De son astre à venir
Même si la raison à raison s’exclame
« Ton passé n’est pas l’avenir »

Dés la sortie du tunnel, j’ai peur
Que ce voyage sans fin
Me ramène vers ma déliquescente stupeur
De souffrir de ma faim
Qu’un jour nous puissions parler
Sans voir ma souffrance déferler.

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