Déchaînez-moi

Ma réponse à cette tribune emplie de morve et de haine que quelques “militaires” ont publié. Je n’ai que de l’amour à donner. Désolé… Alors je le fais avec ce que j’aime : la poésie des mots et la mélodie du cœur.

J’entends malgré moi les mots
Qui me sont envoyés coup sur coup
Parce que je suis gros ou homo,
Parce que c’est à moindre coût
Qu’on peut pourrir le différent
D’un bon jeu de mots navrant.

Je ressens l’indicible frontière
Qui a été tracée entre les êtres
Possédant et les autres poussières
Qu’il ne faut surtout pas admettre
Dans cette société trop bien huilée
Pour laisser la différence s’y faufiler.

Déchainez-moi !
Laissez-moi vous sourire
Pour vous montrer sans émoi
Qu’en vous délire
Le parfum rance
D’une nation qui se délite
Au son de vieillards en trance.
Pensée réduite…

La vieille rengaine, Maréchal,
Revient hanter les âmes perdues !
La vérité ici vous est bien égale
Pour trouver celui qui sera pendu.
La vérité des uns fait le malheur
Des autres pour une idée, un leurre.